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Une chaise électrique vedette d'un musée au Texas.

HUNTSVILLE, Texas (AP) - Grand jour pour "Old Sparky", la chaise électrique sur laquelle se sont assis pour la dernière fois 361 meurtriers ou reconnus tels (oui notons la nuance horrible...) à Huntsville au Texas. Elle est exposée depuis mercredi dans les nouveaux locaux du "Musée de la prison au Texas", dont elle est l'attraction numéro un.

Si le Texas continue à appliquer la peine de mort et détient le record d'exécutions aux Etats-Unis avec un total de 285 mises à mort depuis 1976, "Old Sparky" ("la vieille qui fait des étincelles"...) n'est plus en service depuis longtemps. Cet instrument de mort a été utilisé de 1924 à 1964, faisant passer de vie à trépas 361 personnes. Aujourd'hui le Texas utilise l'injection comme méthode d'exécution (ouai ils crient moins comme ça...).

Le "Musée de la prison du Texas" a quitté le centre-ville de Huntsville, où il était à l'étroit, pour emménager dans de nouveaux locaux trois fois plus grands. L'extérieur du bâtiment ressemble à la tristement célèbre prison de Huntsville située non loin et comporte ainsi une tour de garde.

L'exposition retrace l'histoire des prisons texanes depuis un siècle et demi. La chaise, installée dans une pièce reproduisant la salle d'exécution originale où elle a été utilisée pendant 40 ans, en est l'attraction principale, reconnaît Weldon Svoboda, le directeur du musée. Elle "suscite de la nostalgie chez les visiteurs", précise-il. "C'est assez étrange." (bah, faut relativiser, c'est pas étrange aux USA..)

Le musée, qui est géré par une organisation à but non lucratif, a été construit par des prisonniers. Un détenu a d'ailleurs installé "Old Sparky" mardi à la veille de l'ouverture.(horrible...)

Outre la chaise, l'exposition permet au visiteur de découvrir une cellule moderne à deux lits, des exemples d'objets produits en prison, comme des panneaux indicateurs, des documents sur des détenus célèbres, tels Bonnie et Clyde, ou encore des armes illégales fabriquées par des prisonniers.

Le passé n'est pas oublié avec notamment des boulets et des chaînes et d'antiques menottes. Une sorte de bracelet de cheville doté de deux longues pointes, l'une à l'avant et l'autre à l'arrière, est également présenté. "Si vous vouliez courir, la pointe arrière vous frappait aux fesses et celle de devant s'enfonçait dans le sol si bien que vous ne pouviez pas", explique M. Svoboda. (pas bete... lol)

La section sur la peine de mort occupe une place privilégiée. (oui on est au Texas quand meme...) Les tubes utilisés pour tuer d'une injection mortelle le 7 décembre 1982 Charlie Brooks, premier détenu américain exécuté de cette façon, sont ainsi présentés. Paradoxalement, on peut aussi voir une affiche contre la peine de mort montrant l'image de Karla Tucker, devenue en 1998 la première femme exécutée au Texas depuis la guerre de Sécession (1861-1865).

"Nous donnons au visiteur l'occasion de se familiariser avec le système carcéral et son évolution", souligne Janice Willett, trésorière. "Il y a une culture et une histoire riche."