Les jouets des années 80

[Kolaps]

10 : Les dents de la mer



Les dents de la mer n'est pas à proprement parler un jeu basé sur l'oeuvre de Spielberg vu qu'il existait bien avant, cependant la sortie du films a bien aidé les ventes de ce jeu. Le principe est simple : il fallait retirer à la main ou avec un petit harpon, le maximum d'objets de la gueule du requin quand celle ci était ouverte et surtout éviter de faire un faux mouvement auquel cas, le requin refermait sa gueule.

Produit par Tyco, ce jouet a lui aussi été victime de plusieurs rumeurs. Certains affirmaient que la 1ère série produite avait dû être rappelée parce que le ressort de la gueule du requin était ceux utilisés pour les piéges à souris et que les dents avaient été fabriquées à partir de lames de scalpel, et là encore certains bruits circulés comme quoi des enfants qui n'avaient pas utilisés le harpon s'étaient retrouvés les doigts sectionnés.

Toute cette histoire a forcé Tyco à bien indiquer dans ses pubs qu'il n'y avait aucun danger : " Un faux mouvement et claccccc le requin te mord les doigts. Ca ne fait pas mal mais tu as perdu".

[Kolaps]

11 : Bidibulles



Les bidibulles sont des jouets pour les tout petits. Ils sont en forme d'oeuf et c'est ça qui fait toute leur particularité : vous avez beau les pousser aussi fort que vous le voulez, ils reviennent toujours droit, tout ça grace à un systéme de contre poids qui empêche les bidibulles de se coucher sur le côté. Mais alors comment dorment les bidibulles ?

Lancé par Fisher Price en 1969, ils devaient servir de chef de fil pour leur ligne pour les tout petits. Mission accomplie, la 1ère série qui comprenait toute une famille a tout de suite plu aux gosses.

Difficile de résister à leur forme d'oeuf et comment ne pas s'amuser à les pousser pour les voir se remettre aussi sec tout droit. On s'amuse comme on peut quand on est enfant...

La gamme se dévellopa petit à petit et c'est surtout du bateau de pirates : coque orange, proue bleue, pont blanc, et trois petits personnages : le chef jaune avec son bandeau, le matelot bleu, la fille rose.

En plus de celà, on pouvait trouver un cirque, un aeroport avec son avion, des campeurs, un sous marin, un circuit automobile, un arbre habitable... Devant le succés, Disney accepta que ses personnages les plus populaires fassent l'objet d'une "bidibulisation" : et ainsi, Mickey, Minie, Donald version bidibulle furent vendus avec le chateau magique. S'en suivront les Pierrafeus, Sésame street...

C'est Playskool qui désormais détient les droits des Weebles (c'est le nom anglais des Bidibulles).

[Kolaps]

12 : Visionaries



L'age de la science est terminée et le second age de la magie vient de commencer. C'est les bases de l'histoire des visionnaries, les chevaliers de la lueur magique. Produit en 1986 par Hasbro, la ligne comprend 8 figurines et quelques véhicules. Les jouets étaient divisés en deux clans : les lords des ténébres d'un côté et les chevaliers fantômes de l'autre.

Chaque personnage arborait un hologramme d'un animal sur le torse, il disposait aussi d'un totem magique qui contenait deux hologrammes selon l'angle: l'un des hologramme représentait l'animal symbole de son groupe (licorne pour les gentils, dragon pour les vilains), l'autre un pouvoir (courage, destruction..). Si c'était super beau, il était pas super facile de bine orienter l'hologramme pour bine le voir et le plus souvent on avait juste un gros carré noir. A part ça, les persos étaient solides et le fait que leur armure ait été moulé direct sur le perso faisait qu'on avait pa sle même probléme que pour les Chevalier du zodiaque.

Si on pouvait trouver 8 personnages vendus séparemment, les véhicules comprenaient aussi des personnages. Si on les comptabilise, celà porte à 12, le nombre de figurines Visionnaries. Chaque blisters comprenait une fiche sur le personnage ainsi qu'un autre hologramme qui représentait Merlin.

En 1987, Marvel allait essayer d'aider la ligne en sortant un comics mais surtout en coproduisant une série de dessin animé qui comprendra 13 épisodes. Grace à elle, on comprend à quoi sert l'hologramme sur le torse des personnages : il représente l'animal en lequel peut se transormer le personnage. Malgré toute cette bonne volonté, la série allait être un échec sur toute la ligne : le dessin animé s'arrétera au bout de la 1ère siason et il n'y aura jamais de seconde ligne de jouets qui pourtant était déjà prête à sortir.

[Kolaps]

13 : Gi Joe



A l'origine, Gi joe est une sorte de Big Jim militaire. Mais du fait du sentiment anti guerre qui a sévi après la guerre du Vietnam aux Etats Unis, ses jouets ne se vendaient plus trop. Les tensions qui allaient naitre avec la présidence Reagan sur la scéne internationale allaient permettre à la ligne de se faire une nouvelle jeunesse en rejouant sur le vieux principe: les bons contre les méchants.

En 1982, au lieu des grands personnages, Hasbro opte pour des jouets d'une taille plus modeste (environ 12 centimètres au lieu des 25 du Gi Joe des origines) et décide de s'éloigner un peu du costume traditionnel des militaires.

Ce qui va permettre à la gamme d'être un succés c'est l'entrée en jeu de Marvel qui était à l'époque ze gros influenceur de mode chez les gosses. Hasbro lui confie le soin de créer un comics sur ses personnages. La firme de spidey file le bébé à Larry Hama, un jeune scénariste qui va en quelques mois créer tout un univers où les "real americans heroes" combattent les vicieuses forces de Cobra.

Mais Marvel ne s'arréte pas là et produit un dessin animé: après avoir jugé le terrain avec deux mini séries télé en 1983 et 84, elle lance un show hebdomadaire en 1985 qui connaitra un succés planétaire ("Gi Joe tous des copains et des héros").

Vipère, Oxygéne, Oeil de faucon...tous les gosses connaissaient le noms des 30 jouets disponibles. Et Zartan qui pouvait devenir tout bleu si on le mettait au soleil. Certains des personnages étaient très difficiles à trouver tant la demande était forte. Derrière chaque blister, se trouvait une fiche du personnage à découper ainsi que des points.

En effet, il était possible, quand on avait suffisamment de points, de recevoir gratuitement des véhicules et des personnages exclusifs et notamment le commandant Cobra sous son voile (heureusement que la loi sur le voile était pas votée à l'époque).

Et comment ne par parler des véhicules qu'il fallait monter soit même : les bateaux, les véhicules terrestres, la base mobile, les avions.. et même le porte avion. Fallait avoir une chambre dans l'appart de Gaymard pour pouvoir le ranger.



Malheureusement, les jeunes se sont lassés de ces jouets malgré les efforts de Hasbro pour s'assurer la collaboration de stars du moment (comme Sergeant Slaughter, un vrai catcheur qui devient un des personnages du dessin animé). On peut aussi reprocher au fabriquant d'avoir trop tiré sur la corde: d'une année sur l'autre, il nous présentait les mêmes véhicules dont il changeait juste les couleurs (un même véhicule était ainsi présenté comme spécialisé pour la forét quand il était vert, comme un véhicule des neiges quand il était blanc, et comme ayant un blindage spécial avec la couleur argentée).

[XIII]

Beaucoup de souvenirs me reviennent en consultant ce sujet, merci Kolaps !!!

En tout cas le big jim a eu une place à part dans mes jouets étant enfant, quelle émotion de le revoir ainsi

[Kolaps]

14 : Food Fighters



Vous vous rappelez surement pas de ces jouets. Ils ont été un flop monumental pour Mattel en France comme aux USA. L'idée était pourtant originale : c'était de la bouffe qui se battait (c'est un juste retour des choses non ? après tout, on en a fait, étant jeune des batailles de purée).

On avait ainsi Sergent Cornet, Général Burger, Soldat Pizza.. qui affrontaient Taco la terreur et sa bande. Vous l'aurez compris les personnages représentaient les aliments préférés des enfants (hot dog, Donuts, part de pizza..), ce qui donnait des figurines assez ridicules d'autant plus qu'elles n'étaient pas spécialement bien faites.

Sorti en 1988, ces jouets produits par Mattel n'ont eu qu'une année d'existence. Vendu 32 francs l'unité, il était censé y en avaoir 10 : 5 gentils tous membres du Kitchen commando et qui arboraient un casque vert, et 5 méchants regroupés dans la Freezer Troup avec un casque noir. A celà s'ajouter des des véhicules dont un véhicule roulant en forme de boite d'oeuf avec une bouteille de ketchup pour canon.

[Kolaps]

15 : Fabuland



Dans les années 80, Lego avait lancé toute une ligne de personnage qui changaient beaucoup du lego habituel : ils avaient une énorme tête d'animal et un corps assez carré qui s'adaptait aux objets lego normaux. La ligne s'appelait Fabuland et son succés était tel qu'il faisait de l'ombre à la ligne espace traditionnelle, c'est tout dire.

On avait ainsi Edward l'éléphant, Lionel le lion, Catherine le chat... Honnétement la qualité était incroyable et le plaisir de tourner la grosse tête de ces personnages avec un corps si petit était jouissif. Par contre, côté construction, c'était assez limité mais rien n'interdisait de se servir de ses légos habituels vu que les jouets de Fabuland s'y adaptaient parfaitement.

En 1987, Lego faisait produire un petit dessin animé (ou plutot un film en stop motion animation, un peu comme " L'étrange noël de monsieur Jack") mais en 1989, dix ans après sa création, la firme décidait de mettre un terme à Fabuland.

[Kolaps]

16 : Lazer Tag



Le jouet qui se déplace à la vitesse de la lumière, c'était avec ce slogan qu'était vendu le Lazer Tag, un pistolet infrarouge qui devait révolutionner le monde des jouets.

Si vous visiait la cible vendue avec, un bruit se faisait entendre. La cible pouvait soit se poser quelque part soit vous pouviez l'accrocher grace à des sangles livrées, à quelqu'un et il vous restait plus qu'à jouer au jeu du chat et de la souris avec votre victime.

Lancé par la société Worlds of Wonder en 1986, le Lazer tag a poussé à la création de club de joueurs. Dans certaines villes, on créa même des endroits prévus pour ces combats. Il en existe encore aux Etats Unis mais le paint ball semble avoir pas mal bouffé le marché.

[Kolaps]

17 : Mask


Dans les années 80, le fabricant Hasbro domine le marché du jouet grace à ses lignes Transformers et Gi Joe. Décidé à changer cette situation, Kenner décide de frapper un grand coup et crée MASK qui sont les initiales de Mobile Armored Strike Kommand. Le principe est simple: sous des apparences de véhicules tout à fait normaux, se cachent, en réalité, de véritables véhicules de guerre et pour obtenir ce changement, il suffit que de quelques gestes.

Ainsi, le Thunderhawk qui, non transformé, est une simple voiture, se transforme en avion, les portières devenant les ailes ; la moto condor devient un hélicoptère en soulevant la roue arrière et en "ouvrant" les hélices qui étaient jusque là plaqué contre la carroserie....

Parfois, il suffisait d'appuyer sur un bouton pour transformer le véhicule : c'est le cas du Firecracker : on pousse un bouton et hop la voiture se souléve et deux grosses mitraillettes sortent du parechoc.

Mais le meilleur c'est surement le Jackhammer : on soulevait le capot avant pour qu'il protége la vitre avant et en appuyant sur un bouton arrière, tout l'arrière se soulevait et devenait une tourelle de char d'assaut. Par contre j'ai toujours pas compris pourquoi on était censé ouvrir les portières de la plupart des véhicules quand on les transformait. Ca fait très superflus.

En même temps que sortait la ligne de jouet, un dessin animé était diffusé à la télévision. Matt Trakker était le chef d'une équipe de protecteur du monde qui luttait secrétement contre la bande à Venom. Comme tout ceci devait être le plus secret possible, chaque personnage menait une vie tout à fait normale en paralléle. L'histoire avait de faux air de Mission Impossible : en effet au tout début de chaque épisode, Matt Trakker choisissait les hommes qu'il pensait être le plus à même de remplir la mission, il les bippait et ils devaient immédiatement quitter leur poste de travail, à la grande surprise de leurs collégues, pour rejoindre la base de MASK. Chaque héros avait sa spécialité: Alex sector était un spécialiste en informatique, Buddy Hawkes était le maître du déguisement...

Outre leur véhicule, les personnages se différenciaient aussi par le masque qu'ils portaient. A chaque masque correspondait un pouvoir spécial : l'un tirait un rayon, un autre permettait de soulever des objets...

La première série de jouets fût un énorme succés. C'était vraiment délirant de transformer pour la 1er fois un véhicule mais comme toute chose, on se lasse vite. Kenner décida d'innover pour la 2ième série : chaque véhicule pouvait désormer tirer ou lancer un projectile.

Le changement de cap opéré par la 3ième série n'allait pas permettre de relancer l'intérét : en cohérence avec le dessin animé, les véhicules lancés étaient censés participer à une course automobile. On était loin de l'idée de base de ces jouets. Si dans l'ensemble, les véhicules étaient sympas, il n'y avait aucune innovation et on obtenait un peu toujours les mêmes transformations.

Mais le comble allait être atteint avec la 4ième série : Baptisé "Second Spilt", cette série permettait d'obtenir deux véhicules quand on transformait le véhicule. Le probléme c'est que si l'idée était sympa, la réalisation était désastreuse, on avait l'impression d'avoir deux jouets cassés à qui il manquait plein de trucs. Cette série allait être la dernière de MASK.

Outre les véhicules, Kenner lanca des packs : certains comprenaient juste deux personnages tandis que dans d'autres, on ne trouvait qu'un personnage avec des objets qui se transformaient : l'un d'eux pouvait utiliser ses skis pour s'en faire un hélico.

[Kolaps]

18 : Demolition Derbies



J'ai jamais aimé les petites voitures, je trouvais ça trop con. Mais, il y avait une ligne que j'aimais bien, c'était les Demolition Derbies : en fait c'était des voitures apparemment normales sauf que certaines parties de leur carrosserie pouvaient être retournées révélant une partie endommagée. On pouvait ainsi avoir une portière défoncée, un capot enfoncé.. Tout ça pour donner l'impression que la voiture venait de subir un accident. Joyeux non ?