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Les jouets des années 80
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Kolaps
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MessagePosté le: 08 Fév 2008, 17:15    Sujet du message: Répondre en citant

19 : Les petits soldats



Atlantic proposait deux sortes de boites : l'une ressemblait à un livre de taille A3 avec la couverture qui pouvait se tourner pour pouvoir voir l'intérieur de la boîte. L'emballage noir classieux présentait une photo des jouets peints. Autant dire que quand on tournait la page pour voir les jouets disposés en ordre derrière une protection en plastique, on était plutot déçu de voir que les jouets étaient monocolors et que c'était à nous de les peindre. Perso j'ai jamais eu le courage et ça me fait halluciner de m'imaginer des gens s'amuser à peindre des persos de 2 centimètres de haut.

A côté de ça, l'entreprise proposait de toutes petites boites beaucoup moins luxueuses et qui comprenaient beaucoup moins de personnages.



Les boites de la société Esci mesuraient quelque chose comme 25 cm de longueur sur 15 cm, elles avaient des bords rouges. Le devant représentait un dessin assez bien fait. Mon coup de coeur, c'etait l'infanterie britannique. La qualité des petits soldats Esci était incroyable. Malgré la petitesse de ces jouets qui mesuraient moins de deux centimétres, ces derniers foisonnaient de détails : les visages étaient très réalistes : la souffrance se lisait parfaitement sur les blessés...
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MessagePosté le: 08 Fév 2008, 17:18    Sujet du message: Répondre en citant

20 : Plunk, la tour infernale



Plunk, la tour infernale est un jeu d'adresse plein de suspense. Dans la tour infernale, un réseau de batonnets empêche les billes de dégringoler, chacun leur tour les joueurs retirent un bâtonnet en veuillant à ce que les billes ne dégringolent pas. Moins il y a de batonnets, plus il y a de risques que les billes tombent et donc plus le suspense augmente.

Une erreur et .. Plunk une bille tombe c'est un point de perdu. Fabriqué par Mattel, ce jouet a connu un joli succés. C'est un peu une variante du Mikado. Par contre, je me suis toujours demandé pourquoi on avait appelé ce jouet la tour infernale. Doit-on prendre les billes pour des êtres vivants qui tombent de plusieurs étages quand le sol se dérobe sous leurs pieds ?
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MessagePosté le: 08 Fév 2008, 17:20    Sujet du message: Répondre en citant

21 : Les Gobots



Perso, si on me parle de robots qui se transforment, je pense tout de suite aux Gobots alors que la plupart des gens diront instantanément "Transformers". Ce qui peut se comprendre vu que ce sont eux qui ont inspiré la ligne des Gobots.

En effet, devant le succés des Transformers, plusieurs fabricants ont emboité le pas d'Hasbro et parmi toutes les tentatives, c'est la société Tonka, spécialiste des petites voitures, et ses Gobots qui furent les concurrents les plus sérieux d'Optimus prime et compagnie.

Les premiers Gobots apparurent en fait à la fin des années 70 au japon. c'est la société Poppy qui créa les 6 robots transformables originaux. La firme fît faillite et c'est la société Bandai qui racheta les droits de ces jouets. Elle continua la ligne sous le nom de Machine Robo. Suite au succés au pays du soleil levant, les jouets furent distribués aux USA sous le nom de Gobots. Et rapidement le succés fût au rendez vous d'autant plus que comme pour les transformers, les Gobots avaient droit à leur dessin animé.

Produit par les studio Hana Barbera, le défi des gobots racontait le combat entre les guardiens qui comprenaient notamment Leader, Scooter, Proto contre les renegads (Cyclos, Demo, Captait..). La série originale comprendra 65 épisodes, elle sera suivi par un spin off : Battle of the Rock Lords.

Cette fois-ci, il s'agissait de robots pouvant se transformer en animal préhistoriques ou en rocher. Si les 1er étaient sympas, ceux qui se transformaient en pierre étaient assez ridicules. Cette ligne n'eût d'ailleurs aucun succés. Difficile de rivaliser avec les Transformers.

Outre les robots, on pouvait aussi trouver le centre de commande des Gobots : c'était un gros véhicule qui ressemble un peu à celui qu'on voit dans Star War et qui pouvait se transformer en... robot. Mais la grande originalité de ce jouet c'est qu'on pouvait déclencher des bruits et des lumières quand bon il nous semblait. Trop génial. L'arrêt de la série animé allait marquer aussi l'arrêt des jouets.
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MessagePosté le: 10 Fév 2008, 10:09    Sujet du message: Répondre en citant

XIII a écrit:
Beaucoup de souvenirs me reviennent en consultant ce sujet, merci Kolaps !!!

En tout cas le big jim a eu une place à part dans mes jouets étant enfant, quelle émotion de le revoir ainsi Very Happy
+1, la vie passe trop vite Crying or Very sad J'ai l'impression que c'etai hier que je jouai avec tous ca...
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MessagePosté le: 10 Fév 2008, 11:20    Sujet du message: Répondre en citant

22 : Captain Power



Je vais vous parler d'un des plus gros fiasco niveau jouet que les années 80 n'aient jamais connu : Captain Power et les soldats du futur.

A cette époque, les jeux vidéos devenaient de plus en plus populaires. Pour contrer ça, Mattel décida de lancer une gamme de jouets révolutionnaires : elle devait être interactive et basée sur une technologie avencée. En fait, tout devait reposer sur une série télévisée, elle aussi révolutionnaire : elle mélangeait personnages réels et personnages et décors fabriqués tout en 3D par informatique, ce qui était super rare à l'époque.

Si les personages n'avaient rien de partculier (si ce n'est d'être d'assez bonne qualité niveau design), les véhicules eux pouvaient "interagir" avec la série télé; Enfin plutot, lors de certaiens séquences de combats, on pouvait tiré avec les jouets des vaisseaux et si on visait bien, on marquait des points. L'idée était sympa sauf que ces séquences étaient rares (en fait, c'était surtout à la fin qu'on pouvait le faire dans une séquence qui revanit quasi à chaque épisode) et surtout la série allait avoir des effets négatifs sur la vente des jouets.

En effet, lors de sa diffusion, on était en pleine période de lutte contre la violence à la télé. Or la série télé présentait certaines scénes de combat. Rien de choquant pour notre époque mais c'était déjà trop pour les associations familiales qui décidèrent de mener une croisade contre Captain Power.

Résultat quand noël arriva, les ventes de jouets n'atteignirent pas les prévisions. Le show coûtant cher, Mattel jetta l'éponge au bout de la 1er saison et cessa de produire des jouets Captain Power.

Notons au passage, que c'est J Michael Straczynski (créateur de Babylon 5 et scénariste actuel du comics de Spiderman chez Marvel) qui écrivit la plupart des épisodes de la série. Celle-ci fût diffusée en France sur feu la Cinq mais là encore le succés ne fût pas au rendez vous. D'ailleurs je ne me souviens pas qu'une chaine ait rediffusé cette série.

Les véhicules pouvaient aussi interagir entre eux et il n'était donc pas nécessaire d'attendre la diffusion de la série ou d'acheter la k7 pour utiliser ces véhicules. Là encore il fallait viser des endroits bien précis du véhicule adverse pour que ce dernier "explose" (traduisez : que le véhicule adverse perde un bout de sa carlingue). Outre les deux vaisseaux, on pouvait trouver un canon et surtout la méga base de la mort qui tue de Captain power himself. et là Mattel se foutait pas du monde (sauf sur le prix).



La base se cachait derrière un gros rocher, on pouvait enlever la partie du haut pour découvrir un gros canon qui permettait d'interagir avec les autres véhicules. Si on se faisait toucher, d'abord les chaises de la base se mettait à bouger (et balancer souvent le personnage qui se trouvait assis), puis une partie du rocher explosait, puis une autre et ainsi de suite. C'était vraiment puissant. Outre la base même, on avait droit à un autre canon posé sur une tour et une grande plateforme roulante où on pouvait poser les vaisseaux. Ces deux éléments étaient reliés à la base par des passerelle. Non vraiment pour l'avoir eu, je peux vous dire que ce jouet c'était de la tuerie.
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MessagePosté le: 10 Fév 2008, 11:24    Sujet du message: Répondre en citant

23 : Jiraya



Jiraya est à l'origine une série de Tokusatsu (comprenez une série façon sentai avec pleins d'effets spéciaux). Vous devez plus trop vous en souvenir vu que je crois que cette série a été noyée au milieu des 10 autres séries du même genre qui sévicaient dans les années 80 en France et qui ont été écrasées par Bioman.

Bien évidemment un fabricant de jouet en a tiré des jouets. Jusque là rien d'extraordinaire sauf que là sans trop savoir pourquoi, Bandai a décidé de faire de ses personnages des bonhommes étirables. Le plastique dans lequel ils étaient fabriqués permettait de les étirer un peu comme Reed Richard des 4 Fantastiques. Ca n'avait aucun rapport avec la série mais au moins ces jouets se démarquaient des autres.

Restait le problème pour faire tenir debout des personnages tout mous. La solution fût vite trouvée : il suffisait de mettre l'armure aux personnages pour qu'ils puissent plus facilement tenir debout. Enfin du moins en théorie, parce que dans la pratique, ils tenaient jamais debout tout seul. Ce petit problème plus le fait que la série télé ne fût pas un immense succès ont fait que cette ligne n'eut pas le succès escompté.
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MessagePosté le: 10 Fév 2008, 11:27    Sujet du message: Répondre en citant

24 : Bravestarr



Les garçons avant, ça aimait le western et puis la mode s'estompa peu à peu. Filmation, le studio déjà responsable du dessin animé Musclor, décida de remettre le western aux gouts du jour en y ajoutant une dose de science fiction. Ainsi était né, Bravestarr.

Marshall Bravestarr maintenait l'ordre à New Texas, une ville façon western avec des éléments futuristes : ainsi son cheval qui parlait pouvait se lever du fait que certaines parties de son corps étaient robotique. Bref, tout ça pour dire que Bravestarr a, avant tout, été un dessin animé et que c'est seulement après que Filmation a accepté que Mattel en fasse des jouets à la différence de Musclor qui avait été une commande de Mattel et qui donc avait subi le processus inverse. C'est suffisamment rare à l'époque pour le préciser.

Concrètement, ces jouets avaient la forme d'un Big Jim : même taille, un peu moins articulés mais on pouvait quand même en faire à peu près tout ce qu'on voulait. Plusieurs des personnages avaient un petit plus : Sans Storm pouvait "cracher" de l'eau, Bravestarr pouvait dégainer... mais le pire de tous c'était le barman qui pouvait lancer une assiette. Il suffisait d'appuyer sur un bouton pour que son bras propulse ce qu'il tenait loin. Et c'était super dangeureux. C'est con parce que sinon ce personnage était trop génial tellement il était gros et massif.

En plus de ça, on pouvait trouver deux personnages assez petits mais assez gros vendus avec des véhicules assez ridicules pour Deputy Fuzz. Mais heureusement ce dernier possédait un plus génial : il était doté d'un lacot fabriqué dans la même matière que les mains collantes sauf qu'il était bien plus gros et j'adorais le faire tourner pour qu'il s'étire un max. Il existait aussi une diligence et un décor. Mais le plus nul fût sans doute les laser pack : c'était un gros boitier lourd qu'on mettait sur le dos du personnage et on devait tirer sur l'autre personnage doté lui aussi d'un pack. Inutile au possible.

Désireuse de lancer ces jouets avant noël 1987 et n'étant pas créatrice de ces personnages, Mattel n'apporta pas le soin nécessaire pour que cette ligne marche. Le dessin animé souffrit de cet échec de la gamme de jouet avant même la diffusion du 1er épisode et la série s'arrêta après sa 1er saison.
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MessagePosté le: 10 Fév 2008, 11:30    Sujet du message: Répondre en citant

25 : Dino Riders



L'idée était simple : les Valorians vivaient paisiblement jusqu'au jour où les méchants Rulon, terribles conquérants extraterrestres, vinrent pour les asservir. S'ensuivit une bataille et suite à à une fausse manoeuvre, tout ce joli monde se trouva propulsé sur la terre préhistorique. La lutte continua et les deux camps décidèrent d'utiliser les dinosaures présents comme véhicules de combats.

Chaque dinosaure était vendu avec un personnage, ainsi que quelques armes et de harnais plein de canons que l'on fixait sur la bête et qui permettait de faire s'asseoir un ou plusieurs personnages. Les dinosaures étaient d'excellente qualité, certainement les plus beaux que l'on ait jamais vu. Si les plus gros étaient motorisés, les plus petits avaient parfois des parties mobiles (par exemple : si on bougeait la queue du Styracosaurus, sa tête bougeait aussi).




On pourrait penser que tout allait pour le mieux dans le meilleurs des mondes pour cette gamme de jouets produites par Tyco... oui sauf que... d'une part, les personnages étaient vraiment trop petits (de la taille des figurines de MASK), trop fragiles et les humaines étaient vraiment pas super bien travaillés. A l'opposé, les méchants avaient des têtes plutot sympa (comprenez monstrueuse mais dans le bon sens du terme) : certains avaient la tête qui faisait penser à un requin marteau, d'autre à une fourmi.

D'autre part, dans l'histoire, les Rulons étaient obligés de mettre des casques sur les dinosaures pour que ceux-ci leur obéissent, contrairement aux gentils. Les dinosaures "gentils" n'avaient donc rien sur la tête alors que les méchants avaient des casques trop puissants avec pics et tout, ça en jetait grave. Bref, les dinosaures du côté des humains faisaient un peu pitié face à ceux des rulons qui ressemblaient vraiment à des machines de guerre.

Trois séries de jouets Dino Riders furent lancées à partir de 1988. S'en suivit, une ligne Ice Age où on pouvait trouver le célébre Mammouth et le tigre sabre, jouets qu'on ne trouva jamais en france. Peu à peu, les ventes de ces jouets diminuèrent et en 1992, Tyco, espérant surfer sur le lancement prochain de Jurassic Park ; lança une ligne de dinosaures dénués de tout superflue (sans canons et compagnie).
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MessagePosté le: 10 Fév 2008, 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

26 : Starcom



Durant les années 80, les fabricants de jouets se livraient à une véritable guerre tant le marché du jouet était florissant, les consoles de jeux n'ayant pas encore envahi le marché. Chaque ligne de jouets se devait de présenter une spécificité pour se démarquer des autres et sortir du lot, et à ce niveau là, Starcom assurait un maximum.

Cette gamme reposait sur une technologie de "serrure" magnétique. Chaque personnage était doté de petit aimant qui lui permettait de s'accrocher à son véhicule. Mais surtout, certains sets inter-réagissaient avec ces aimants. Ainsi, il suffisait de poser son personnage sur l'ascenseur de la base pour que celui-ci s'éléve. De même, si on mettait la figurine dans la tourelle des canons, celle-ci s'activait.

D'autre part, les véhicules étaient eux aussi doté d'un mécanisme qui leur était propre : il suffisait d'appuyer sur un petit bouton pour que les cannons du véhicule se lèvent, que les ailes se déploient ou que le véhicule soulève un gros conteneur et tout ça sans pile ou batterie.

Lancé en 1986 par Coleco (à qui l'on doit aussi des consoles de jeux à l'époque), la ligne Starcom ne rencontra pas son public. Après seulement deux ans de commercialisation et devant les difficultés financières de la société fabricante qui l'empêchèrent de mettre suffisamment d'argent dans la promotion de cette gamme, on arrêta la production de ces jouets.

Mattel racheta les droits de ces jouets pour continuer de les distribuer dans certains pays d'Europe où Starcom fonctionnait mieux qu'aux USA. Malgré tout, ce ne fût jamais le jackpot.
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MessagePosté le: 10 Fév 2008, 11:39    Sujet du message: Répondre en citant

27 : Zoids



Les Zoids, contrairement aux autres jouets, étaient des jouets à construire soit même. Il suffisait de suivre les instructions et d'emboiter les pièces les unes aux autres pour assembler le robot, sans avoir à utiliser la moindre colle (ce qui est un plus non négligeable). Les robots étaient aussi dotés d'un petit moteur qui, une fois mis en route, actionnait une partie du corps de ces derniers et les faisaient avancer bien lentement.

Chaque robot représentait un animal ou à un dinosaure. Au tout début de la ligne, on a eu droit au T-Rex, à un oiseau et à un éléphant qui furent très vite rejoint par une araignée et une grenouille. La tête de ces robots étaient constituées par un cockpit dans lequel pouvait se glisser un petit personnage.

C'est au fabricant Tomy que l'on doit la distribution de ces jouets dans le monde entier. Lancé en 1er au japon, la ligne fût un gros succès mais lorsque les 1er Zoids posèrent le pied aux USA, l'accueil fût plus mitigé. Et la ligne disparut aussi vite qu'elle était venue. Mais depuis peu, on peut trouver de nouveaux jouets Zoids grace à Kenner.
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