Kolaps Seigneur du Forum


Age: 53 Inscrit le: 31 Mar 2005 Messages: 11587 Localisation: Rambouillet
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Posté le: 20 Juin 2005, 15:54 Sujet du message: petit fait divers (175) |
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Une femme écrivain accusée d'avoir escroqué des marques de luxe.
PARIS (AFP) - Une femme écrivain, Dominique Carleton, avait mis au point un système qui lui permettait de se faire adresser des produits de luxe par de grandes marques, système qu'elle décrit d'ailleurs dans l'un de ses romans ( va falloir l'acheter celui là).
Placée en garde à vue fin novembre dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) ( la delinquance astucieuse ? excellent.. ya aussi un bureau de la delinquance pas asutucieuse ou delinquance debile mais ils ont beaucoup plus de boulot) , saisie sur des faits présumés d'"escroquerie et usurpation d'identité", on lui reproche de s'être fait livrer ces produits en trompant les attachées de presse de grandes sociétés.
"Elle a vu comment était le milieu et elle a senti où était la faille", a reconnu son avocat, Me Pierre Gonzalez de Gaspard, qui souligne qu'elle a longtemps travaillé dans le milieu de la communication.
Pour convaincre les attachées de presse de lui envoyer champagne, cosmétiques, parfums et foulards de soie, elle inventait de fausses sociétés de production ou se faisait passer pour d'autres, notamment l'assistante de la fille du PDG de Radio-France, Jean-Marie Cavada.
La société de luxe Hermès a confirmé jeudi avoir déposé une plainte visant l'écrivain.
Dans un de ses deux romans publiés par Denoël, intitulé "La mer à boire", Dominique Carleton, 48 ans, met d'ailleurs en scène une héroïne qui décrit comment elle parvient à arnaquer les attachées de presse.
"J'étais au RMI et je buvais du bon champagne, je m'aspergeais de grands parfums", a-t-elle expliqué dans un entretien à France-Soir. "J'étais à cheval entre le réel et l'imaginaire".
Le PDG de Denoël, Olivier Rubinstein, évoque pour sa part un auteur "très limite" mais qui a produit une oeuvre "tout à fait intéressante" ( en gros elle sait pas ecrire mais elle a de bonnes idées).
Il a raconté à l'AFP avoir ainsi reçu un jour un coup de téléphone de Dominique Carleton se faisant passer pour Catherine Trautmann, ancienne ministre de la Culture. Aujourd'hui, il lui reproche d'avoir "rompu son contrat de façon unilatérale".
Selon lui, l'écrivain refuse de rembourser une avance de 60.000 F d'"à-valoir". Mme Carleton affirme, elle, s'être lancée dans une grève de la faim symbolique dirigée contre son ancien éditeur. |
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