Kolaps Seigneur du Forum


Age: 53 Inscrit le: 31 Mar 2005 Messages: 11587 Localisation: Rambouillet
|
Posté le: 21 Aoû 2006, 17:57 Sujet du message: C'est incroyable... (318) |
|
|
Le téléphone de Pétain à Verdun volé à la mairie de Souilly.
SOUILLY (AFP) - Le téléphone dont se servait le général Pétain, devenu maréchal, a été volé à la mairie de Souilly (Meuse), ancien quartier général de la 2e armée française durant la bataille de Verdun.
Dans l'ancien bureau défraîchi de l'état-major, soleil et poussière ont noirci depuis des décennies le tapis sur lequel était posé l'appareil. A la place du téléphone, "à manivelle" précise Hubert Vernier, le maire de la commune, il ne reste plus qu'une marque blanche.
"Lorsque je suis monté dans cette pièce dans l'après-midi (de dimanche 20 août), l'appareil n'était plus là. Ca m'a sauté aux yeux", raconte-t-il. L'endroit a toujours été ouvert au public de 9 heures à 19 heures. Jusqu'alors, jamais rien n'avait disparu."
De l'autre côté du sous-main d'époque, encore sur le bureau, une autre tache blanche indique que "la liste des gens de Souilly morts durant l'occupation allemande a elle aussi disparu", soupire l'édile. Ailleurs, un pas de vis nu marque l'absence d'une lourde boule en cuivre.
Un fauteuil bordeaux usé, estampillé "fauteuil du maréchal Pétain" est par contre resté en place "car il était trop volumineux", estime Hubert Vernier, tout comme deux drapeaux d'époque, largement défraîchis: la bannière étoilée et l'oriflamme français, devenu violet-blanc-rose.
Le vol s'est déroulé dimanche, jour de vide-grenier à Souilly, quand la mairie était ouverte pour le confort des chineurs. Près de 200 personnes avaient alors visité l'exposition photo sur la bataille de Verdun, au rez-de-chaussée du vieux bâtiment, et le QG de la 2e armée à l'étage, "une affluence exceptionnelle" saluée par le maire.
Durant la Première Guerre mondiale, Souilly, petite bourgade de 900 âmes au début du siècle - environ 300 habitants aujourd'hui - était un point stratégique pour l'armée française, avec, en plus du quartier général, un hôpital militaire et une base aérienne, désormais rasés. |
|