C'est incroyable... (374)

[Kolaps]

Cent vingt cinq chevaux entre l’Argentine et l’Australie.

Une semaine après le Tour de France, Gustavo Cieslar a fait son entrée dans Paris, au guidon de sa Yamaha 125cc. Pas de foule en liesse pour l’accueillir, pourtant la prouesse mérite d’être soulignée. Le 22 décembre 2003, à 29 ans, il a quitté sa ville natale de Buenos Aires sur sa pétrolette. Direction Brisbane en Australie où il veut fêter l’anniversaire de son frère. Quand ? Je dois arriver un 12 novembre, note Gustavo. Par contre, je n’ai toujours pas déterminé l’année !!

Au cours des 150000 km d’Ouest en Est prévus, il traversera 47 pays sur 5 continents. Son périple l’a déjà mené à travers l’Amérique, de l’Argentine au Mexique en passant par le Brésil, la Colombie en zigzagant du Salvador, au Guatemala. Trajet pas toujours évident entre les crevaisons à répétition au Venezuela ou encore après s’être fait molesté au Panama.

Toujours déterminé, en octobre 2005, il aborde l’Europe et sillonne les routes de la Péninsule Ibérique. C’est d’ailleurs là, à Barcelone, qu’il rencontre Elke, une étudiante berlinoise, avec qui il compte finir son voyage. C’est donc à deux motos qu’ils sont arrivés à Paris le 31 juillet 2006. Après deux ans et demi passés à voyager seul, j’ai découvert que la solitude me rongeait confie-t-il. Il m’était indispensable de partager mes expériences, bonnes ou mauvaises, le stress, les doutes et mes petits bonheurs. La présence d’Elke à mes côtés est un nouveau moteur, une aide pour arriver au bout de mon rêve.

Parti sans aucun financement, cet ancien informaticien, étudiant vétérinaire, a usé du système D. Par exemple, pour traverser l’Amérique du sud, il vend des grains de riz sur lesquels il inscrit le prénom de ses clients. Avant de partir, il a également créé un site internet, agora essentielle via laquelle il rend compte de sa progression et où il laisse la possibilité à ceux qui le désirent d’apporter leur soutien. Soutien qu’il reçoit également au hasard de ses rencontres en se faisant héberger.

Après Paris ils comptent promener leurs motos vers l’Europe de l’Est avant de poursuivre leur route en direction de l’Asie. «Après la France, on passera par la Belgique, le Luxembourg et la Hollande mais on ne sait pas encore dans quel ordre» annonce Elke pas très bileuse. Le trajet entre l’Iran et le Pakistan semble par contre les inquiéter un peu plus. Gustavo compte sur sa bonne étoile qui jusque là semble lui avoir évité de vrais problèmes. Même si en Asie, ils pensent avoir plus de difficultés à se financer, ils comptent sur la gentillesse et la générosité des populations qu’ils rencontreront. «Quelque soit le milieu social j’ai toujours reçu des accueils merveilleux. Confesse Gustavo. «Mais je suis plus touché par les gens pauvres. Je me rappelle de nuits passées en compagnie d’une famille d’indiens dans le Parana au Brésil. Une famille nombreuse avec pleins de jeunes enfants. J’y ai passé l’un de mes meilleurs moments. Je n’est pas traîné, car je crois que je serais encore parmis eux... et d’ajouter en souriant que «C’est avec des minuscules grains de sable que se font les plus belles dunes. Il semble aussi que c’est avec des grains de riz que l’on peut faire les plus beaux exploits...

Voir le site : http://www.tavooo.com/index-fra.htm

[Mister_Aurel]

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Titanium de retour sur le forum !!!

Les années 80, la meilleure musique !