Kolaps Seigneur du Forum


Age: 53 Inscrit le: 31 Mar 2005 Messages: 11587 Localisation: Rambouillet
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Posté le: 13 Sep 2006, 18:57 Sujet du message: C'est incroyable... (422) |
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Djihad anti-félin...
RED BANK, Tennessee (AP) -- La police de Red Bank dans la banlieue de Chattanooga est sur les dents. Les limiers de cette petite ville du sud du Tennessee ont ouvert une enquête après la publication dans un quotidien local de deux tribunes signées par un homme appelant à la "guerre sainte" contre les chats errants.
Max Gerskin, pour qui visiblement un bon chat est un chat mort, accuse nommément sa voisine d'aimer un peu trop les petits félins et de les nourrir alors qu'il estime que les bestioles sans maître ne lui ont apporté que saleté et maladie. En conséquence, écrit-il, "je suis officiellement devenu trappeur et l'heure est venue pour moi d'en noyer dans la rivière". Et d'annoncer le lancement d'un djihad anti-félin.
La voisine, Jean Watts, reconnaît qu'elle nourrit une dizaine de chats errants du quartier. Elle explique que Gerskin a truffé son jardin de pièges et apposé des affichettes dans le voisinage faisant référence à des chats morts. De fait, Watts a déclaré que certains des matous qu'elle avait l'habitude de voir n'ont plus donné signe de vie au cours des dernières semaines.
Pour Jean Watts, le problème de voisinage tient davantage au conflit qu'elle a eu avec Gerskin à propos de feux d'artifice que son voisin voulait tirer depuis son jardin. "Il m'en veut à moi et il s'en prend aux chats".
Max Gerskin n'a pas réagi aux demandes de commentaires mais publié sa réponse dimanche sur le site Internet http://www.chattanoogapulse.com en y affirmant qu'il n'essayait pas de tuer les chats mais utilisait des pièges de la SPA pour les aider à trouver un foyer.
Guy Bilyeu, le directeur de la Société de protection des animaux de Chattanooga, est dubitatif. Il a déclaré lundi qu'il n'existait aucun document attestant que Gerskin est effectivement en possession de pièges de son association. M. Bilyeu envisage de le rencontrer pour discuter de cette affaire. "On ne peut pas prendre position à partir d'une tribune dans la presse. Cela peut tout à fait être un vantard. Nous ne savons pas", a souligné Guy Bilyeu. AP |
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