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Les esclaves de la lumière
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Mister_Aurel
Grand Gourou
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MessagePosté le: 31 Jan 2006, 23:33    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing
_________________
Titanium de retour sur le forum !!!

Les années 80, la meilleure musique !
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MessagePosté le: 01 Fév 2006, 10:21    Sujet du message: Répondre en citant

04 Fiat Lux.

Au début, plus précisément ce jour du 24 décembre – la coïncidence avec cette date symbolique avait fait revenir Coquard à la foi de son enfance –, la Lumière n’appartenait qu’à lui. Il l’avait découverte, puis amenée à maturité dans le vaste grenier de l’hôtel, ou plutôt dans la partie qu’il avait aménagée en laboratoire de recherches.
Sitôt passée la « première » à Bercy, il avait remercié les Télécom, de même que Jomi avait, pour sa part, envoyé l’Éducation Nationale au diable. Bref, Coquard faisait de l’œil depuis longtemps à la fée Électronique pour qu’elle favorise ses projets.
L’ensemble polyphonique, c'était déjà une réalisation de première, mais encore impropre à satisfaire les ambitions très personnelles de l’ingénieur-bricoleur génial. Cela, il n'avait pas pour but de le devenir, sachant parfaitement que c'était chose faite. Aussi, tout en tripotant, farfouillant, trifouillant dans les entrailles des synthés et autres claviers magiques, avait-il eu un jour l’intuition de ce qu’inconsciemment encore il cherchait depuis des années.
Au fond, qu’y avait-il de plus commun que des claviers, certes créateurs de rêves multisoniques mais qui ne fonctionnaient que grâce au doigté d’un virtuose tel que Jomi ? Celui-ci était d’ailleurs en plein accord avec son ami : à notre époque, la musique se devait d'être aussi visuelle qu’auditive ; d’où l’orientation des recherches de Coquard.
Et la Lumière fut.
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MessagePosté le: 02 Fév 2006, 10:23    Sujet du message: Répondre en citant

D’abord, une paire de projecteurs lasers dont un savant jeu de miroirs réfléchissait les pinceaux lumineux, les faisant s’entrecroiser et même se toucher, s’interpénétrer à une fréquence réglable ; c'était ces contacts qui créaient les sons.
Ensuite, en faisant varier l’intensité des faisceaux lasers, Coquard parvint à créer des notes, reconstituant toute la gamme. Dièses, bémols et bécarres naquirent peu après par le même procédé, poussé à un degré supérieur de perfectionnement… Formidable ! Génial ! C'était tout cela à la fois.
– Formidable et génial tant que tu voudras, mon petit vieux, avait commenté Pierrot. Mais tu as calculé les intervalles entre chaque note ? Tu ne seras jamais, malgré tous tes efforts, aussi rapide que la lumière : 300 000 km/s à rattraper, c’est quelque chose, je t’assure !
– J’y ai pensé et c’est déjà parfaitement au point. Regarde : mon vieux copain – il montrait un calculateur électronique – m’a ordonnancé tout ça. Et il pourra le faire à la place de n’importe qui pour exécuter n’importe quelle partition, très bientôt !
– Ton petit bijou d’ordinateur va donc tous nous faire mettre au rancart, c’est bien ça ? Réfléchis : si c’est vraiment lui qui règle toute la zizique, qu'est-ce qu’on fichera sur scène, pauvres musiciens humains sans avenir ? Que Monsieur le serviteur du progrès électronique et musical m’excuse : j’ai un rendez-vous à prendre avec l’ANPE !
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MessagePosté le: 03 Fév 2006, 10:08    Sujet du message: Répondre en citant

Satané Pierrot ! Ce bougre-là avait vraiment le chic pour vous démoraliser et vous faire toucher du doigt votre sottise : par la faute d’un génial crétin, JOMI allait être supplanté par un ordinateur dans tous les concerts à venir ! On n’assassine pas Mozart impunément !
Il convenait donc de préserver l’initiative personnelle du musicien, c'est-à-dire celle de Jomi en personne puisque c'était lui l’interprète principal du groupe.
Coquard reconsidéra donc l’ensemble de ses recherches, repartant même de la base, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs. C’est à ce point précis que le cauchemar avait commencé, de toute façon.
Il fallait ne laisser à l’ordinateur qu’une marge d’intervention réduite, afin qu’il pût coopérer seulement en cas d’erreur de l’exécutant, c'était clair. Pourtant, Coquard songea plutôt à modifier les agents de production des faisceaux lumineux. Quelle raison, ou plutôt quelle force mystérieuse l’y avait donc poussé ? Nul, pas même lui, ne devait jamais le savoir.
Ainsi, il imagina d’utiliser l’une de ses anciennes inventions, pour laquelle il n'avait jamais sollicité de brevet. C'était un nouveau modèle de flash électronique, au moyen desquels il éclaira les rubis synthétiques chargés d’émettre les rayons lasers, reprenant ainsi à son compte l’expérience de Maiman . Les rubis émirent docilement leurs faisceaux mais le comportement de ces derniers fut de nature à défier tout esprit scientifique : ils partirent droit, puis se courbèrent comme des filaments incandescents. Une seconde après, ils décrivaient des arabesques, des vrilles, dans un sillage de lumière, pareils à des comètes sans tête, se séparant même des rubis d’où ils étaient issus !
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MessagePosté le: 06 Fév 2006, 11:40    Sujet du message: Répondre en citant

Devant les yeux de l’ingénieur, qui ne savait plus s’il était stupéfié ou terrorisé, les faisceaux cessèrent bientôt de virevolter à travers la vaste pièce, pour se réunir en un énorme bloc compact, verdâtre, pulsant comme s’il possédait un muscle cardiaque… puis éclata en une myriade de paillettes qui s’écrasèrent contre les murs, les solives de la toiture et tous les objets que contenait cette partie du grenier.
Coquard lui-même ne fut par épargné par ce fantastique arrosage. Il hurla de terreur et de douleur en sentant de multiples brûlures à tous les points d’impacts situés sur son corps, même à travers les vêtements. Des fusibles sautèrent dans l’appareil, un début d’incendie se déclara… rapidement jugulé par la Lumière : verdâtre, omniprésente, elle nimbait comme un fluide chaque paroi, chaque solive, chaque objet, toujours pulsante, toujours vibrante, presque vivante, eût-on dit ! Coquard vit lui-même son corps, auquel les paillettes s’étaient amalgamées comme par une extraordinaire osmose, devenir verdâtre et quasi translucide tandis que les pulsations de la Lumière le parcouraient en tous sens. Elles résonnaient dans sa tête comme de formidables coups de gong, à tel point qu’il ne pouvait plus entendre ses propres hurlements de terreur.
Il ne voyait, ne sentait plus rien d’autre. Il se retrouvait plongé au sein d’une sorte de néant créé, voulu, dirigé, par la Lumière dont il avait lui-même favorisé la naissance. C'était la Lumière avec une majuscule car elle était un être vivant, qui avait pris possession de son créateur et dont la volonté occupait maintenant toutes les capacités pensantes et agissantes de son cerveau.
« Tu es à moi ! Tu es à moi ! » répétait-elle, s’imposant à celui qui, déjà, ne se croyait plus humain.
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MessagePosté le: 08 Fév 2006, 12:21    Sujet du message: Répondre en citant

Lorsque Jomi, Jeff et Pierrot, alertés par une odeur stagnante de brûlé, firent irruption dans le grenier, ils y trouvèrent leur ami étendu, inerte, sur le plancher, qui ne portait que quelques traces de roussi, ainsi qu’il s’en trouvait un peu partout ailleurs. Quelques appareils, leurs fusibles détruits, dégageaient encore un peu de fumée. Les pompiers, appelés par les voisins car les effets de la Lumière avaient été aperçus de l’extérieur, n’eurent rien à éteindre et se retirèrent, plus que surpris par ce peu banal sinistre.
Coquard fut néanmoins transporté à l’hôpital, où les médecins ne diagnostiquèrent que des brûlures légères. Dès qu’il revint à lui, il insista si vivement pour partir, malgré les objurgations des spécialistes et de ses amis, qu’il réintégra le Grand Hôtel des Arts au bout de trois jours seulement.
Là, couché dans son lit, il demeura prostré durant une journée entière, refusant de répondre à toute question.
– Vous me croiriez fou ! J’ai engendré un monstre ! criait-il dès qu’on l’interrogeait.
Seule, la menace de le ramener à l’hôpital parvint à le contraindre aux confidences. Il ne fallait pas, disait-il, qu’Elle en possède d’autres. De toutes façons, Jomi, Jeff, Pierrot, Coquard, JOMI tout entier donc, était à présent possédé, de même que quiconque approcherait désormais Coquard.
Lorsqu’ils surent, ses amis ne le traitèrent pas de fou, tout simplement parce qu’ils ne comprirent rien à son histoire. Ils voulurent visiter le grenier, malgré ou plutôt à cause des affirmations du malade : on allait bien voir s’il était « hanté » ou « possédé ». Tous y entrèrent et… les pompiers furent appelés une seconde fois pour un incendie inexistant ; les habitants du quartier avaient vu ou cru voir des « lueurs vertes » et de la fumée s’échapper d’entre les tuiles et par les lucarnes… Si loufoque paraissait cette affaire qu’elle s’étouffa d’elle-même.
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MessagePosté le: 10 Fév 2006, 12:17    Sujet du message: Répondre en citant

À quoi bon décrire ce qui était arrivé aux quatre amis dans ce grenier infernal ? Il suffit d’avoir assisté à leur concert de Houston pour apprendre comment la Lumière les possédait tous dorénavant et pour constater à quel point elle contribua au plus époustouflant de leurs triomphes.
Sous les yeux émerveillés de plus de deux millions de spectateurs, Jomi pianota d’abord sur un énorme clavier semi-circulaire, dont chaque touche était large comme la moitié de sa main. Curieusement, les doigts du musicien ne faisaient qu’effleurer les touches ; ils les survolaient plutôt, tandis que celles-ci, s’allumant chacune alternativement d’une couleur différente, créaient les harmonies psychédéliques de Krypton V, Aurore boréale III et IV, Rencontre II et autres des œuvres désormais immortelles de JOMI. En vérité, c'était la Lumière, l'être sans visage et aux formes renouvelables à l’infini, qui produisait l’extraordinaire musique, ainsi que bien d’autres effets : Rencontre, en particulier, fut précédé de deux extraits de films, projeté sur la face lisse d’un haut building tenant lieu de gigantesque écran, pour montrer deux événements historiques : le premier était le célèbre discours du président J F Kennedy au sujet de la colonisation de la Lune par les Américains : « We chose to walk on the Moon, not because we’re easy but because we’re hard ! » ; le second découvrit le sol lunaire qui se rapprochait, tandis que la voix de l’astronaute Neil Armstrong comptait les derniers mètres, puis annonçait que le LEM Eagle venait de se poser sur la Lune.
En face de JOMI, sur le stade occupé par deux millions de fourmis humaines, le délire s’emparait de la foule. Elle ne pouvait savoir néanmoins que ces prodiges techniques étaient l’œuvre de la Lumière, qui créait les images en les puisant directement dans l’esprit de Jomi et de ses compagnons. Eux-mêmes : Pierrot à sa batterie électronique, Jeff à son saxophone, Coquard à ses tables de mixage, subissaient la loi de la Lumière créatrice…
Cette dernière avait choisi de se manifester directement au public à la fin du spectacle. Ce qui aurait pu être une incommensurable terreur, sachant ce qu’était le monstre lumineux, devint pour le public non averti une apothéose sans précédent dans l’histoire de JOMI : on vit le fondateur du groupe quitter son clavier, se placer devant une batterie de sept projecteurs qu’il dominait de toute sa taille. Et puis… la foule hurla d’admiration : sept pinceaux de lumière verdâtre montèrent lentement vers les mains tendues de Jomi, qui prenait la position de Moïse demandant à la Mer Rouge de s’ouvrir devant son peuple. C’est ainsi qu’en interrompant alternativement avec ses mains la course ascensionnelle de tel ou tel faisceau, Jomi interpréta Rencontre II, le dernier tube du groupe. Plus que du délire, ce fut une véritable hystérie collective qui s’ensuivit.
Le malheur fut qu’elle tourna complètement la tête de Jomi.
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MessagePosté le: 12 Fév 2006, 15:12    Sujet du message: Répondre en citant

05 Le possédé.

Deux jours après leur retour de Houston, alors qu’il s’agissait de préparer un projet encore plus ambitieux : une série de concerts en Chine, en Inde et au Japon, Coquard prit rendez-vous avec Jomi, démarche plutôt anormale entre amis intimes mais nécessaire car le fondateur du groupe, seul à avoir préféré restaurer un appartement dans le Grand Hôtel des Arts au lieu de s’acheter sa propre maison, se voyait quotidiennement assailli par des paparazzi, des compositeurs, des organisateurs de spectacles, sans oublier les démarcheurs et les quémandeurs de toutes sortes dont aucun n'était jamais éconduit.
Coquard se rendit donc directement dans la pièce servant de bureau à son ami mais ne l’y trouva pas. Par contre, des harmonies synthétisées traversaient le plafond.
« Le génie compose ! » se dit Coquard en montant à l’étage supérieur.
Mais le spectacle qu’il découvrit dans le grenier – devenu auditorium – le cloua sur le pas de la porte.
Debout sous les sept projecteurs, Jomi, entièrement nu, se laissait baigner dans la Lumière, qui l’enveloppait de voiles et d’écharpes comme une brume verdâtre. Elle avait pétrifié Coquard dès son entrée car c'était, en effet, elle seule, de sa propre volonté, qui le paralysait de la sorte, en même temps qu’elle plongeait Jomi dans une extase, une véritable jouissance qui devenait spasmodique…
À la fin, il eut une ultime convulsion qui déclencha comme un orgasme.
La Lumière disparut d’elle-même et le corps de Jomi s’affaissa.
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MessagePosté le: 15 Fév 2006, 19:29    Sujet du message: Répondre en citant

Coquard se précipita pour le relever mais eut un de douleur dès que ses mains touchèrent le corps de son ami : il brûlait comme un fer porté au rouge !
– Que faisais-tu ? Tu es devenu fou ou quoi ? Ce monstre va…
– Tais-toi !
Ayant imposé silence à son camarade, Jomi se releva sans peine et s’occupa à remettre ses vêtements épars sur le plancher.
– Que faisais-tu ? répéta Coquard, presque effrayé soudain par le regard intense que son ami dardait sur lui.
– La Lumière est ma maîtresse, répondit le compositeur d’une voix fiévreuse. Je L’ai conquise, Elle est à moi, chaque fois que je La désire !
– Quoi ! Tu veux dire que… !
– Rappelle-toi Houston : Elle exécutait tous mes ordres, qu’Elle puisait dans mon esprit. Et le public me révérait, m’adorait comme un dieu !
– Tu es fou ! Reprends-toi ! J’ignore ce qui se passe mais tu sais, comme moi, que cette Lumière est une créature malfaisante. Qui est-Elle ? D’où vient-Elle ? Est-ce réellement moi qui Lui ai donné vie ? J’ignore aussi tout cela, mais…
– Tais-toi ! hurla presque Jomi. La Lumière est en moi, Elle sert ma gloire, notre gloire à tous : celle de JOMI.
Quelle revanche sur notre passé, alors que toi et moi n’étions que des petits fonctionnaires minables, et Pierrot et Jeff des petits musiciens qui couraient les cachets de misère ! À présent, le monde est à nous ! Nous sommes des dieux ! Regarde-moi : je suis un dieu !
Et Coquard ne vit plus devant lui qu’un être qui n'avait rien d’humain : toutes les parties de son corps non vêtus étaient devenues lumineuses et verdâtres, tandis que ses yeux se mettaient à lancer des feux de la même couleur !
Coquard s’enfuit, épouvanté.
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MessagePosté le: 18 Fév 2006, 17:00    Sujet du message: Répondre en citant

06 Inquiètude.

Le lendemain, il manqua tomber à la renverse lorsque Pierrot, Jeff et… Jomi vinrent ensemble sonner à sa porte pour l’inviter au restaurant.
– Qu'est-ce qui t’arrive, mon vieux ? s’inquiéta Pierrot. On dirait que tu vois des revenants !
La veille, sitôt après avoir fui le grenier, Coquard avait couru chez les deux musiciens pour leur raconter ce qu’il avait vu. Mais, à sa profonde stupeur, il les avait trouvés étrangement désinvoltes, presque absents tandis qu’il évoquait devant eux les terrifiants détails de la transfiguration de Jomi. Celui-ci lui apparaissait à présent tel qu’il l’avait toujours connu et Coquard possédait suffisamment d’empire sur lui-même pour maîtriser son émotion, même dans une telle situation…
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